L’énergie hydrogène:
- pouvant être fabriqué par électrolyse d’eau et de manière décarbonée si c’est en valorisant des surplus d’électricité renouvelables intermittentes (éolien et photovoltaïque principalement), ce vecteur énergétique peut être stocké, dont en cycles inter-saisonniers, puis utilisé en méthanation et/ou injecté dans le réseau de gaz (6 à 20 % en volume selon les conditions) facilitant alors l’équilibre et la souplesse du réseau électrique.
- l’électricité stockable grâce à sa conversion en gaz (hydrogène ou méthane) pourrait permettre de stocker « de l’ordre du TWh par an » et jusqu’à plusieurs dizaines de TWh par an d’électricité estime l’ADEME, quand le taux de pénétration des énergies renouvelables dans le mix électrique atteindra 80 % ;
- il peut servir à produire de l’électricité, mais avec une perte de rendement (celui de l’électrolyse approche 70 % mais le rendement global d’une production électrique à partir de H2 serait de 20 % à 30 % (selon les applications) selon l’ADEME en 2018) ;
- il est compatible avec l’autoconsommation d’un logement, îlot ou quartier permettant des stockages sur plusieurs jours, semaines ou mois, en complément de batteries plus utiles pour le stockage à court terme. Il serait déjà économiquement justifié dans les zones non interconnectées au réseau électrique continental;
- il peut alimenter certaines flottes de véhicules professionnels de véhicules zéro émission, sans dans ce cas nécessiter de réseau coûteux de plusieurs centaines de stations-service sur tout le territoire;
- s’il est issu de ressources renouvelables et surtout s’il peut être produit assez près du lieu de consommation, car pouvant « apporter une contribution importante à la transition vers un modèle énergétique décarboné, notamment dans le secteurs du stockage d’énergie et pour accompagner l’électromobilité ».
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